Alors voilà, on doit écrire une nouvelle en français. Voici la mienne. J'aimerais bien connaitre votre avis...
Voleur !
Chloé savait que sa mère allait la changer de lycée, mais de là à l’envoyer dans un internat à la lisière d’une immense forêt, éloigné de 100km de la ville la plus proche… Elle ne s’en doutait pas. Devant le visage étonné de sa fille, Mme Dupuis dit : « Je suis sûre que tu vas t’y plaire. Du moins tu as intérêt, vu le prix que cela me coûte! » Chloé lui lança un regard furieux, mais n’osa pas répondre. Elles pénétrèrent toutes deux dans le hall d’entrée de l’immense manoir. Mme Dupuis demanda où se trouvait le bureau du directeur. Après un court entretient avec ce dernier, la mère de Chloé accompagna sa fille dans son dortoir. Le couloir qui menait aux chambres était interminable et de chaque côté, des portes grises s’élevaient devant ceux qui passaient là. La seule source de lumière naturelle émanait d’une fenêtre située au bout. Hormis les quelques plafonniers qui n’éclairaient que faiblement, il faisait sombre. Chloé et sa mère s’arrêtèrent devant le numéro 15. Elle entrèrent alors dans une chambre spacieuse où deux lits, un bureau et une armoire étaient installés. Une jeune fille était assise sur un des lits. Elle triait ses affaires. Elle leva la tête, apercevant Chloé, lui adressa un sourire, puis se replongea dans son activité. Après quelques recommandations, Mme Dupuis s’en alla faisant promettre à sa fille de l’appeler au moins une fois par semaine. Dix minutes plus tard, Chloé sortit pour visiter le bâtiment. Ceci fait, elle alla prendre l’air. Elle empreinta un sentier qui conduisait dans la forêt. Chloé s’y enfonça jusqu’a ce qu’elle aperçoive une silhouette de dos. Elle stoppa sa marche et essaya de voir ce que faisait cette personne. Elle semblait tenir quelque chose entre ses mains. Chloé s’approcha un peu plus, mais les branches et feuilles mortes craquèrent sous ses pas. Elle vit alors un objet de couleur bleue disparaître dans une poche. La personne se retourna brusquement, les mains sur le côté gauche de son pantalon. C’était un jeune homme à peine plus âgé que Chloé.
« - Salut… euh… je me promenais et… je pense que je me suis perdu. Tu es… à l’internat ? Bégaya-t-il.
- Oui, je viens d’arriver… et… pour sortir de la forêt, il faut empreinter le sentier, répondit Chloé un peu surprise de la réaction du garçon, à sa vue.
- Merci… On rentre ensemble ?
- … Si tu veux … hésita-t-elle voyant l’air embarrassé du garçon.
- Au fait, je m’appelle Matteo et je suis, moi aussi, nouveau ici. »
Ils s’engagèrent alors tous les deux, sur le petit chemin.
La rentrée se passa bien. Chloé se retrouva dans la classe de Matteo ainsi que d’Anaïs, sa camarade de chambre. Ils apprirent tous trois à faire connaissance et devinrent vite de très bons amis.
Au cours de l’année, Chloé remarqua que beaucoup de ses effets personnels disparaissaient. Surtout des objets dont elle avait vraiment besoin tels que sa montre, ses stylos… Un après midi d’hiver, alors qu’elle était en retenue, elle aperçut deux yeux au dehors qui l’observaient. Ces yeux n’étaient pas ceux d’un humain, ils étaient bien trop petit pour cela. Mais ils brillaient d’une lueur étrange. Ils semblaient menaçants. Chloé les regardait avec insistance. En réalité, elle était paralysée de peur. Une silhouette portant les yeux se détacha alors de l’obscurité. Chloé la vit s’éloigner rapidement vers la forêt.
En rentrant dans sa chambre, elle fut soulagée de voir qu’Anaïs était déjà là. Elle s’assit sur son lit et s’empressa de lui raconter ce qu’elle avait vu en bas. Elle lui avoua aussi qu’il lui avait fallut une bonne dizaine de minutes pour se calmer un peu.
« - C’était peut être des yeux de chat ? Tu y as pensé ?
- Non ! Ce n’était pas des yeux de chat ! Ces yeux là ne ressemblaient à aucun de ceux qu’on a l’habitude de voir !
- C’était quoi alors ?
- Je ne sais pas… »
Pour essayer de ne plus trop y penser, Chloé changea de conversation.
« - Dis-moi Anaïs, est ce que demain tu pourrais me prêter quelques stylos ? J’ai perdu tous les miens, demanda-t-elle en attrapant sa brosse à cheveux.
- Désolée, il ne m’en reste plus qu’un, moi aussi je les perds… »
Chloé fut étonnée par ce que dit son amie. Elle relâcha l’emprise qu’elle avait sur sa brosse, qui tomba à terre. Lorsqu’elle s’en aperçut, elle se baissa pour la ramasser. Son attention se porta alors sur quelque chose sous son lit : des yeux ! Les mêmes que tout à l’heure !
Elle se releva d’un bond en poussant un hurlement. Elle courut sur son lit et se jeta sur Anaïs : « Quoi qu’est ce que tu fais ? » Cria Anaïs pendant que Chloé se cachait derrière elle. Cette dernière toute tremblante serrait les épaules de son amie.
« - Tu me fais mal ! Se plaignit Anaïs.
- … Sous mon lit … les yeux… Parvint à articuler Chloé, malgré sa peur.
- Pfft, tu dis n’importe quoi ! Je vais aller voir ce qu’il y a… lâche-moi ! »
Chloé laissa Anaïs se lever de sa chaise à contrecœur : « Fais attention ! » Disait Chloé pendant que son corps tremblait très fort. Anaïs glissa sa main sous le lit et… elle ressortit mordue à l’index. Le sang commençait à sortir de la plaie. Chloé allait pousser un autre hurlement lorsque la porte s’ouvrit à la volée. Un surveillant suivit de quelques curieux entrèrent : « C’est pas bientôt fini ? C’est quoi tout ce boucan ? » Puis apercevant la main d’Anaïs couverte de sang :
« - Mais… qu’est ce qu’il t’est arrivé ? S’inquiéta-t-il.
-Quelque chose m’a mordu. » Répondit Anaïs on montrant le lit.
Le surveillant saisit la lampe de chevet et la dirigea sous le lit. Rien. Il n’y avait rien. Le surveillant regarda Chloé, amusé et accompagna Anaïs à l’infirmerie.
Après avoir passé une nuit blanche (elle avait eu peur que les yeux réapparaissent derrière la fenêtre), Chloé se rendit en cours de sport. Elle avait déjà remarqué que Matteo avait progressé très vite, mais ce jour là, il battit presque un record du monde ! Tout le monde était ébahit par ce score, mais Chloé, elle, était douteuse. Elle décida alors, d’aller le voir dans sa chambre après le cours. Elle s’y rendit en compagnie d’Anaïs. Elles toquèrent à la porte, mais personne ne répondit. Anaïs ouvrit doucement. Matteo était là, de dos, assis sur sa chaise. Il regardait quelque chose dans ses mains. Ses deux amies s’approchèrent de lui par derrière, et regardèrent par-dessus son épaule. Dans ses mains, il y avait… une pierre précieuse ! Se rendant soudain compte de la présence de Chloé et d’Anaïs, il essaya de recouvrir sa pierre avec ses doigts.
«- Tu… tu l’as volé ? demanda Chloé
- … Non ! Je l’ai trouvé, dit-il d’un air boudeur.
- Une pierre précieuse ? Tu as trouvé une pierre précieuse ?
- Oui… dans la forêt. »
Chloé se souvient alors de leur première rencontre.
« C’était sa que tu essayais de me cacher la première fois que je t’ai vu ? » Son ami hocha la tête. C’est alors que Chloé sentit quelque chose dans son dos. Deux petites mains exercèrent des points de pression sur ses épaules. La Chose poussa d’un coup sur ses mains, s’envola, rebondit sur la tête de Chloé et atterrit sur le bureau face aux trois amis. C’était un lutin ! Il avait des oreilles pointues, un long nez courbé, une peau, ou plutôt des écailles jaune-vert. Il avait l’air énervé. Et puis… ces yeux ! Chloé les reconnu. C’était ceux qui l’observaient pendant qu’elle était en retenue, et aussi ceux sous sont lit. La seule différence était la couleur. Ceux là étaient rouge.
«- Rendez-nous notre bien ! s’exclama-t-il.
- Qu’est ce que… vous êtes ?
- Rendez-nous notre bien ! Nous vous rendrons les vôtres. » s’impatienta la Chose.
Chloé et Anaïs ne comprenaient pas ce que voulait dire la Bête. Matteo, quant à lui, bondit sur ses jambes et se dirigea vers la porte. La Bête fut plus rapide et se retrouva devant, avant lui. Se rendant compte que Matteo le volait de plus belle, il s’énerva : « Nous les lutins, peuplons les forêts environnantes depuis des millénaires. Cette pierre renferme nos pouvoirs, elle nous aide à nous protéger des korrigans, et on nous apprend que deux humains nous l’ont volée ? Vous feriez mieux de me la remettre, car plus elle restera entre vos main, plus elle deviendra dangereuse pour vous ! Elle ne vous ai pas destinée, à vous, humains ! Elle augmentera votre force lors de vos efforts physiques, mais au repos, elle vous retire votre énergie, jusqu’à ce que vous en mourriez. Alors rendez-la ! » Matteo ne se laissa pas faire. A peine le lutin avait il fini son discourt, qu’il lui administrait un violent coup de pied dans l’estomac ! Le lutin s’effondra et Matteo sortit de la pièce suivit par Anaïs. Chloé hésitante d’abord, essaya de réanimer le lutin. Celui-ci se réveilla et lança un regard meurtrier à Chloé. Puis il s’élança à la poursuite de son voleur. Chloé fit de même. Lorsqu’ils sortirent du bâtiment, ils aperçurent Anaïs. Elle leur annonça que Matteo avait l’intention de traverser la forêt et de s’échapper avec la pierre, qu’il revendrait dans une bijouterie.
« La pierre a dû prendre son cerveau, en même temps que son énergie… » Termina Anaïs. Le lutin poussa un cri suraigu. C’était un appel, pour dire que le voleur était dans la forêt. Le peuple de la forêt avait sûrement dû l’entendre puisque quelques minutes plus tard, Matteo ressortit couvert de blessures et de bleus, sans la pierre. Il avait tout de même l’air d’être en bonne santé. Le lutin qui avait poussé le cri, se tourna alors vers Chloé, Anaïs et Matteo. Il essaya de tous les hypnotiser, mais Chloé resta éveillée. Le lutin soupira : «Je vais vous renvoyer dans le passé, pour que vous ne connaissiez pas notre existence. Je n’ai pas réussi à t’hypnotiser, vous étiez trop nombreux pour moi. A ton arrivée dans le passé, tu auras un peu le vertige mais cela passera. » Il ferma alors les yeux. Chloé eu l’impression de peser des tonnes, elle étouffait. Elle s’évanouit.
Chloé s’arrêta un instant de marcher. Elle avait la tête qui tournait. Qu’est ce qu’il pouvait bien lui arriver ? Enfin, elle retrouvait son état normal. Elle emprunta un petit sentier qui conduisait dans la forêt. Elle s’y enfonça jusqu’à ce qu’elle aperçoive une silhouette qui se dirigeait vers elle. Arrivée à sa hauteur le garçon, à qui appartenait la silhouette vue tout à l’heure, regarda Chloé dans les yeux.
« On se connaît ? » demanda-t-il
Chloé haussa les épaules.
«- Tu es à l’internat ?
- Oui, je viens d’arriver, répondit Chloé
- On rentre ensemble ? »
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! Normalement je devrais avoir la note après les vacances (dans 3 semaines)
